Rien de tel que quelques statistiques pour dresser un état des lieux et mettre un terme à nombre d’idées reçues. Histoire d’apprendre, à bon compte, certaines règles de base, voici donc des chiffres à prendre au pied de la lettre.
L’autoroute : un espace sécurisé
L’autoroute est la voie routière la plus sûre avec 5 fois moins d’accidents que sur les routes nationales et départementales. Le taux d’accidents corporels diminue chaque année de 5 %, grâce notamment à l’entretien du réseau autoroutier, à la sensibilisation des conducteurs et aux dispositifs de sécurité mis en place par les sociétés d’autoroutes.
Le réseau autoroutier français
Les autoroutes représentent environ 2 % du réseau routier français total (autoroutes, routes nationales, routes départementales). Sur les 11 200 km d’autoroutes que compte le réseau national, 8 630 km environ sont concédés. Ils concentrent près de 15 % du trafic avec 82,3 milliards de km (VL+PL ; VL : 70,7, PL : 11,6) parcourus par les automobilistes français en 2009. Chaque année, les sociétés d’autoroutes investissent 1,8 milliards d’euros, dont 0,97 milliard pour les autoroutes en service et 0,84 milliard pour les nouvelles liaisons. Ces sociétés emploient plus de 16 000 salariés au total.
Attitudes fâcheuses
Un mauvais réglage qui fait tâche.20 % de véhicules mal réglés engendrent 80 % de la pollution.
Pas de mobile pour rester en ligneAvec un téléphone portable au volant, le risque d’accident est multiplié par 4. Et il est multiplié par 6 lors des 5 premières minutes de la conversation.
Pour que les accidents soient en perte de vitesse1 accident mortel sur 2 est dû à une vitesse excessive. Réduire sa vitesse de 5 km/h seulement permettrait de diminuer de 20 % le nombre des tués
De l’intérêt de la bouclerLe taux de mortalité des personnes non attachées est deux à trois fois plus élevé que celui des personnes sanglées. Si chacun bouclait sa ceinture, par un geste simple et facile, 1000 vies seraient sauvées chaque année en France.
Se serrer la ceinture : un dispositif de poids Les muscles des bras ne peuvent résister à une force de plus de 20 kg. Or, lors d’un choc à 50km/h, un enfant non attaché de 30 kg, se transforme en un projectile.